Les maisons de campagne sont très recherchées sur le littoral et les principaux bassins d’emplois. Les prix y dépassent 200.000 €. Le point sur ce marché immobilier qui a retrouvé son dynamisme.
A l’image de l’immobilier urbain, le marché des maisons de campagne a été très dynamique en 2017. La demande a en effet été stimulée par des taux d’intérêt particulièrement bas qui ont augmenté le pouvoir d’achat des emprunteurs.
Un marché à deux vitesses.
Si le marché a été soutenu, tous les secteurs géographiques n’ont pas été logés à la même enseigne. « L’augmentation des volumes ayant surtout concerné les régions les plus attractives comme le littoral breton, provençal et basque », explique la Safer, la Société d’aménagement foncier et d’établissement rural, qui présentait ce matin ses résultats.
L’économie dope les prix.
Les principaux bassins d’emplois de l’Hexagone ont aussi capté l’essentiel des transactions. Que ce soit la grande couronne parisienne, la Bretagne, Les Pays-de-la-Loire, le Nord, le Pas-de-Calais, sans oublier la région lyonnaise. Le Grand Est et les secteurs de montagne les plus enclavés ayant, en revanche, enregistré peu de transactions.
Les Français sont les rois.
Les Français demeurent toujours les principaux acheteurs de maisons de campagne totalisant pas moins de 94,9% des transactions et les étrangers 5,1%. Si les ressortissants du Royaume-Uni pouvaient être perçus par certains comme les envahisseurs il y a quelques années rachetant notamment de nombreuses maisons en Dordogne et dans le Lot-et-Garonne, ce n’est plus le cas ! Ils ne représentent plus que 41% des acquisitions des étrangers en 2007 contre 64% en 2007. Le Brexit qui s’est notamment traduit par une baisse du cours de la livre sterling par rapport à l’euro a en effet incité plus d’un Britannique à traverser le chanel dans l’autre sens.
L’attrait des grandes métropoles.
Les prix des maisons de campagne font le grand écart selon les secteurs géographiques concernés. Certaines aires urbaines affichent en effet des prix supérieurs à 214.600 €. C’est notamment le cas de Paris, Bordeaux, Lyon, Toulouse et Lille. Le sud du Haut-Rhin et le Jura tutoient eux aussi des sommets, ces deux départements bénéficiant du pouvoir d’achat élevé des Suisses qui font leurs emplettes en France où l’immobilier est moins cher.
Le soleil a la cote.
Les Français n’hésitent pas non plus à ouvrir leur portefeuille pour bénéficier du soleil. En Provence et dans l’agglomération de Montpellier, les maisons de campagne changent de mains à plus de 214.600 €. Une somme qui se situe à des années lumières de certains départements comme le Lot, l’Indre, le Cher, la Mayenne où il est possible d’acquérir un havre de paix à moins de 100.800 €.
Source: pap.fr